Journée mondiale des réfugiés
Le jeudi 20 juin 2024, nous célébrerons la Journée mondiale des réfugiés. Dans le monde entier, cette journée est célébrée pour rendre hommage à ceux qui ont été contraints de fuir leur pays d’origine en raison de persécutions ou de conflits. Cette journée vise à mettre en lumière la force, la résilience et le courage de ceux qui n’ont pas eu d’autre choix que de quitter leur foyer. La journée est également célébrée en soulignant les droits des personnes contraintes de fuir et en reconnaissant leurs espoirs et leurs aspirations pour l’avenir.
La Journée mondiale des réfugiés a été créée en 2000 lorsque les Nations unies ont adopté une résolution visant à faire du 20 juin la Journée mondiale du réfugié. Elle a été célébrée pour la première fois en 2001. Cette journée a été choisie pour commémorer le 50e anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés. D’abord appelée Journée africaine des réfugiés, la journée a ensuite été rebaptisée Journée mondiale des réfugiés.
Cette année, la Journée mondiale du réfugié a pour objectif de mettre l’accent sur la solidarité avec les réfugiés afin de créer une approche mondiale plus accueillante, qui prenne en compte les réfugiés et les demandeurs d’asile. Aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire d’offrir un refuge sûr à ceux qui ont été déplacés. Cela signifie également que davantage de politiques sont nécessaires pour répondre à la fois aux droits et aux besoins de ceux qui ont fui. Il faut des environnements sûrs où les réfugiés et les demandeurs d’asile sont accueillis et soutenus par leurs nouvelles communautés et où ils disposent des ressources nécessaires pour s’épanouir.
Tout en soulignant l’importance d’accorder la priorité à la solidarité avec les réfugiés et les demandeurs d’asile, il est particulièrement important, à ce moment critique de l’histoire, où les crimes de haine et les politiques contre la communauté diverse en genre, sexe et relation (DGSR) augmentent, de renforcer le soutien aux réfugiés et aux demandeurs d’asile GSRD. Entre 2012 et 2017, plus de 30 000 réfugiés DGSR ont demandé l’asile aux États-Unis en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Au Canada, entre 2012 et 2015, 13 % des décisions d’asile étaient fondées sur l’orientation sexuelle. En 2021, il y avait environ 26,6 millions de réfugiés et 4,4 millions de demandeurs d’asile dans le monde, selon l’Agence des Nations unies pour les réfugiés. Malheureusement, on ne sait pas combien de ces personnes se sont identifiées comme membres de la communauté DGSR.
Actuellement, près de 70 pays dans le monde criminalisent les relations consensuelles entre partenaires de même sexe. Pire encore, 12 pays imposent la possibilité d’une peine de mort pour des activités sexuelles consensuelles entre personnes du même sexe. Quatorze autres pays criminalisent l’identité ou l’expression de genre des personnes transgenres.
En raison de cette législation répressive à l’encontre des communautés DGSR, le nombre de réfugiés et de demandeurs d’asile DGSR a augmenté au fil des décennies. Il est donc plus important que jamais de trouver des moyens de soutenir ces personnes, ainsi que tous les autres réfugiés et demandeurs d’asile. Des organisations telles que Rainbow Railroad, Rainbow Migration et Jewish Immigrant Aid Services au Canada viennent en aide aux réfugiés et demandeurs d’asile de la RDA. Au niveau mondial, il existe une multitude d’organisations qui aident et soutiennent également les réfugiés et les demandeurs d’asile de la DGSR.
Le 20 juin de cette année, participez à la célébration de la Journée mondiale des réfugiés. Faites passer le message à votre communauté sur l’importance de soutenir les réfugiés et les demandeurs d’asile. Il existe de nombreuses façons de les aider. Qu’il s’agisse de s’informer sur les questions liées aux réfugiés et aux demandeurs d’asile, de faire du bénévolat, des dons ou de parrainer un réfugié ou un demandeur d’asile, il faut s’impliquer et contribuer à faire une différence dans le monde et dans la vie de ceux qui sont rendus vulnérables par les persécutions et les conflits.