Sensibilisation

La première marche de la fierté trans au Canada a eu lieu à Toronto le 26 juin 2009. La marche a été planifiée et organisée par Karah Mathiason, militante des droits des trans et membre de la communauté trans, et par Diane Grant, son épouse et membre de la communauté trans. Cette marche était attendue depuis longtemps et constituait un ajout indispensable aux événements annuels de la fierté nationale. Par le passé, de nombreux membres de la communauté transgenre et leurs alliés avaient participé aux défilés de Toronto Pride. Bien que ces défilés englobent la communauté queer, ils étaient souvent destinés aux gays et lesbiennes de la communauté diverse en genre, sexe et relation (DGSR).

Avec des événements de fierté communautaire plus orientés vers les lesbiennes et les gays de la communauté queer, ainsi que la législation politique et les attaques contre la communauté trans, le besoin de marches trans au Canada n’a jamais été aussi grand. Karah Mathiason a donc pris l’initiative d’organiser la première marche trans au Canada. Elle a d’abord créé une page Facebook pour la première marche trans, pensant qu’elle n’attirerait que 10 personnes. À sa grande surprise, la nouvelle de la marche trans s’est répandue et a recueilli un soutien important.

En organisant la première Marche Trans, Karah avait pour objectif de créer un espace sûr et accueillant, en particulier pour les membres de la communauté transgenre. Ayant été confrontée à la discrimination dans le passé, y compris dans les espaces queer, elle voulait créer une marche où la communauté transgenre serait mise en valeur et célébrée. L’initiative de la marche a non seulement contribué à accroître la visibilité de la communauté transgenre, mais elle a également permis d’obtenir davantage de soutien.

La Marche des Trans s’est tenue à Toronto aux intersections des rues Bloor et Church. La marche s’est terminée aux intersections des rues Church et Wellesley. Plus de 1 500 personnes ont participé à la marche. Contrairement à de nombreuses marches de fierté qui font appel au marketing et au parrainage, la première Marche des transgenres était un événement davantage axé sur la communauté et géré par elle, et elle continue de l’être à ce jour. Grâce aux efforts d’organisation de Karah Mathiason et de sa femme Diane Grant, la marche a été un succès et est devenue une tradition annuelle.

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De nos jours, la communauté de la diversité des genres, des sexualités et des relations possède d’innombrables symboles et drapeaux bien-aimés, chacun ayant une histoire et une signification distinctes, mais il est difficile d’affirmer qu’un symbole est plus distinctif que le drapeau arc-en-ciel. Déployé dans le monde entier et immédiatement reconnaissable, il est utilisé de diverses manières, qu’il s’agisse d’un emblème de la fierté ou d’un moyen de montrer qu’un espace est sûr pour les membres de la communauté GSRD. Le drapeau arc-en-ciel a une longue et fascinante histoire qui s’étend sur plusieurs décennies et qui remonte à la conception originale des huit bandes.

En 1978, à San Francisco, l’artiste de drag et activiste Gilbert Baker a commencé à travailler sur plusieurs projets de drapeaux qui pourraient servir de symbole à la communauté GSRD, sous les encouragements de plusieurs amis et d’un superviseur de la ville nommé Harvey Milk. Il a choisi de baser son drapeau sur l’arc-en-ciel, symbole de diversité et d’espoir, et a finalement opté pour un dessin à huit bandes.

Chaque couleur du drapeau à huit bandes a une signification spécifique, qui s’est maintenue à travers toutes les évolutions au cours des années qui ont suivi. Le rose représente le sexe, le rouge la vie, l’orange la guérison, le jaune la lumière du soleil, le vert la nature, le turquoise l’art et la magie, l’indigo la sérénité et enfin le violet l’esprit.

Les drapeaux originaux ont été cousus et teints à la main par Baker et une trentaine de bénévoles et ont été déployés pour la première fois lors de la parade du jour de la liberté gay de San Francisco, le 25 juin 1978.

Après l’assassinat de Harvey Milk quelques mois plus tard, le 27 novembre, la demande pour le drapeau arc-en-ciel est montée en flèche. La Paramount Flag Company a donc commencé à vendre une variante à sept bandes, une décision prise en raison du manque de tissu rose vif disponible. L’année suivante, alors qu’il prévoit de décorer les rues en prévision du défilé, Baker simplifie encore le drapeau, qui passe de sept à six bandes, en combinant le turquoise et l’indigo en bleu. Il a pris cette décision afin de pouvoir diviser les bandes de manière égale, ce qui a permis d’encadrer les lampadaires de part et d’autre du parcours de la parade avec la moitié des couleurs chacun.

Depuis lors, le drapeau arc-en-ciel a explosé au sein de la communauté GSRD dans le monde entier. Au fur et à mesure que la lutte pour les droits des personnes handicapées progresse, le drapeau arc-en-ciel flotte au-dessus des bâtiments gouvernementaux, est accroché aux vitrines des magasins et se retrouve suspendu aux lampadaires. Le drapeau arc-en-ciel reste également un élément essentiel de toute célébration de la Fierté. Apple a publié un emoji du drapeau arc-en-ciel en 2016, un an après que la Maison Blanche ait été éclairée par des lumières arc-en-ciel pour célébrer la légalisation du mariage homosexuel à l’échelle nationale.

Quant aux drapeaux originaux déployés en 1978, une partie a été donnée au musée et aux archives de la société historique LGBT de San Francisco en 2021. Il s’agit du seul fragment connu des premiers drapeaux arc-en-ciel au monde.

Au cours de la dernière décennie, le drapeau arc-en-ciel a connu une évolution encore plus importante. Tout a commencé en 2017, à Philadelphie, lorsque Amber Hikes, une militante noire américaine queer, a ajouté des bandes noires et brunes pour reconnaître les luttes uniques auxquelles les personnes queer de couleur sont confrontées. L’année suivante, l’artiste Daniel Quasar a redessiné le drapeau de la fierté avec un chevron dans des rayures blanches, rose pâle, bleu pâle, marron et noires. Ce nouveau dessin reprend les couleurs emblématiques du drapeau trans, la représentation des personnes de couleur queer du drapeau d’Amber Hikes et une bande noire en hommage aux personnes de couleur queer disparues à cause de la violence, de la maladie ou du sida. Le chevron pointe vers la droite, une déclaration sur le chemin qu’il reste à parcourir dans la lutte pour l’égalité des droits. Plus récemment, en 2021, Valentino Vecchietti a ajouté un cercle violet sur fond jaune au centre du chevron pour représenter les membres de la communauté intersexe, en s’inspirant du drapeau intersexe conçu par Morgan Carpenter.

Le drapeau arc-en-ciel a inspiré une série d’autres drapeaux de la Fierté créés depuis pour des identités plus spécifiques, le drapeau arc-en-ciel étant considéré comme englobant la communauté dans son ensemble. Le drapeau a servi de représentation de la communauté et de la sécurité pendant des décennies et continuera à le faire dans les décennies à venir. Chaque mise à jour ne fait que renforcer cette mission, et peut-être verrons-nous encore d’autres changements à l’avenir pour représenter encore plus la belle diversité de la communauté GSRD.

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Le jeudi 20 juin 2024, nous célébrerons la Journée mondiale des réfugiés. Dans le monde entier, cette journée est célébrée pour rendre hommage à ceux qui ont été contraints de fuir leur pays d’origine en raison de persécutions ou de conflits. Cette journée vise à mettre en lumière la force, la résilience et le courage de ceux qui n’ont pas eu d’autre choix que de quitter leur foyer. La journée est également célébrée en soulignant les droits des personnes contraintes de fuir et en reconnaissant leurs espoirs et leurs aspirations pour l’avenir.

La Journée mondiale des réfugiés a été créée en 2000 lorsque les Nations unies ont adopté une résolution visant à faire du 20 juin la Journée mondiale du réfugié. Elle a été célébrée pour la première fois en 2001. Cette journée a été choisie pour commémorer le 50e anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés. D’abord appelée Journée africaine des réfugiés, la journée a ensuite été rebaptisée Journée mondiale des réfugiés.

Cette année, la Journée mondiale du réfugié a pour objectif de mettre l’accent sur la solidarité avec les réfugiés afin de créer une approche mondiale plus accueillante, qui prenne en compte les réfugiés et les demandeurs d’asile. Aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire d’offrir un refuge sûr à ceux qui ont été déplacés. Cela signifie également que davantage de politiques sont nécessaires pour répondre à la fois aux droits et aux besoins de ceux qui ont fui. Il faut des environnements sûrs où les réfugiés et les demandeurs d’asile sont accueillis et soutenus par leurs nouvelles communautés et où ils disposent des ressources nécessaires pour s’épanouir.

Tout en soulignant l’importance d’accorder la priorité à la solidarité avec les réfugiés et les demandeurs d’asile, il est particulièrement important, à ce moment critique de l’histoire, où les crimes de haine et les politiques contre la communauté diverse en genre, sexe et relation (DGSR) augmentent, de renforcer le soutien aux réfugiés et aux demandeurs d’asile GSRD. Entre 2012 et 2017, plus de 30 000 réfugiés DGSR ont demandé l’asile aux États-Unis en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Au Canada, entre 2012 et 2015, 13 % des décisions d’asile étaient fondées sur l’orientation sexuelle. En 2021, il y avait environ 26,6 millions de réfugiés et 4,4 millions de demandeurs d’asile dans le monde, selon l’Agence des Nations unies pour les réfugiés. Malheureusement, on ne sait pas combien de ces personnes se sont identifiées comme membres de la communauté DGSR.

Actuellement, près de 70 pays dans le monde criminalisent les relations consensuelles entre partenaires de même sexe. Pire encore, 12 pays imposent la possibilité d’une peine de mort pour des activités sexuelles consensuelles entre personnes du même sexe. Quatorze autres pays criminalisent l’identité ou l’expression de genre des personnes transgenres.

En raison de cette législation répressive à l’encontre des communautés DGSR, le nombre de réfugiés et de demandeurs d’asile DGSR a augmenté au fil des décennies. Il est donc plus important que jamais de trouver des moyens de soutenir ces personnes, ainsi que tous les autres réfugiés et demandeurs d’asile. Des organisations telles que Rainbow Railroad, Rainbow Migration et Jewish Immigrant Aid Services au Canada viennent en aide aux réfugiés et demandeurs d’asile de la RDA. Au niveau mondial, il existe une multitude d’organisations qui aident et soutiennent également les réfugiés et les demandeurs d’asile de la DGSR.

Le 20 juin de cette année, participez à la célébration de la Journée mondiale des réfugiés. Faites passer le message à votre communauté sur l’importance de soutenir les réfugiés et les demandeurs d’asile. Il existe de nombreuses façons de les aider. Qu’il s’agisse de s’informer sur les questions liées aux réfugiés et aux demandeurs d’asile, de faire du bénévolat, des dons ou de parrainer un réfugié ou un demandeur d’asile, il faut s’impliquer et contribuer à faire une différence dans le monde et dans la vie de ceux qui sont rendus vulnérables par les persécutions et les conflits.

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Préparer le terrain pour la résistance

Nombreux sont ceux qui connaissent les raids sur les bains publics de Toronto en février 1981, mais les raids sur les bains publics d’Edmonton, moins connus, ont eu lieu la même année. Entre 1969 et 1981, le Canada a connu des dizaines de descentes de ce type, qui ont donné lieu à des centaines d’arrestations. Bien que ces raids ne soient pas sans précédent, 1981 marque un tournant – l’année où la communauté homosexuelle canadienne commence à résister.

Déroulement des événements à Pisces

En février 1981, neuf jeunes détectives de la police infiltrent le Pisces Spa, un établissement de bains pour hommes gais. Pendant plusieurs week-ends, ils se mêlent aux clients, documentant méticuleusement leurs activités.

Le 30 mai 1981, vers 1 h 30 du matin, quarante agents de la police d’Edmonton, six agents de la GRC et deux procureurs de la Couronne font une descente au Pisces Health Spa. Ils arrêtent 56 hommes et les inculpent, tandis que six propriétaires et employés sont accusés de tenir une maison de débauche.

Le raid a été méticuleusement planifié, avec la présence de deux procureurs de la Couronne et la préparation du personnel du palais de justice pour une mise en accusation extraordinaire au milieu de la nuit. Les hommes arrêtés ont été transportés au palais de justice, privés d’avocat, et n’ont été libérés qu’à l’aube.

Réponse de la communauté

Par solidarité, la communauté gay d’Edmonton s’est mobilisée. Flashback et The Roost, les principaux bars gays de la ville, ont permis aux hommes arrêtés de se rencontrer et d’élaborer des stratégies de défense. Des avocats ont offert leur aide dans ces bars, guidant les hommes à travers leurs options juridiques.

Au fur et à mesure des procès, il est apparu clairement que les arrestations n’avaient pas intimidé la communauté gay, mais qu’elles l’avaient au contraire galvanisée. Au contraire, elles l’ont galvanisée. Des manifestations devant l’hôtel de ville ont mis en lumière l’injustice, reflétant la détermination croissante de la communauté.

La création de la Fierté d’Edmonton

À la suite de la descente de police, la communauté gaie d’Edmonton est frustrée mais déterminée. En juin 1982, les premières manifestations de la fierté de la ville ont eu lieu sous le thème “Gay Pride Through Unity” (la fierté gaie par l’unité) et ont attiré 250 participants. Ces événements ont évolué pour devenir la Semaine de sensibilisation aux droits des gais et lesbiennes en 1984.

Il a fallu attendre dix ans après le raid pour que la première manifestation/parade de la fierté d’Edmonton ait lieu, certains participants portant un sac sur la tête pour dissimuler leur identité. La reconnaissance officielle a eu lieu en 1993, lorsque le maire Jan Reimer a proclamé la Journée de la fierté gaie et lesbienne.

Ressources complémentaires

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Le 24 mai est la journée de la visibilité des personnes pansexuelles et panromantiques, une occasion pour nous d’élever la voix des personnes pansexuelles, de célébrer la communauté pansexuelle et de réaffirmer la place inébranlable qu’occupent les personnes pansexuelles dans la communauté diverse en genre, sexe et relations (DGSR).

Les personnes pansexuelles et panromantiques – souvent abrégées en “pan” – relèvent de la catégorie multisexuelle, qui comprend également, mais sans s’y limiter, les personnes bisexuelles, omnisexuelles et polysexuelles. Il est important de préciser que, bien qu’il existe des points communs entre ces identités, les personnes pan revendiquent une identité distincte de ces autres étiquettes. Les personnes pansexuelles et panromantiques peuvent être définies comme des personnes qui éprouvent de l’attirance sans tenir compte du genre, parfois décrites comme étant “aveugles au genre”. Cela ne signifie pas que les personnes pansexuelles sont attirées par tout le monde, mais plutôt qu’elles ont la capacité de ressentir de l’attirance pour n’importe qui, sans que le genre n’entre en ligne de compte.

Selon l’Oxford English Dictionary, l’origine du terme “pansexuel” remonte à une référence au “pan-sexualisme” parue en 1914 dans le Journal of Abnormal Psychology. Ce terme a été utilisé dans une critique de la méthode psychanalytique de Sigmund Freud par J. Victor Haberman, un collègue médecin. Il a utilisé ce terme pour disséquer un aspect particulier de la théorie de Freud, à savoir l’insistance de ce dernier sur “le pan-sexualisme de la vie mentale qui fait que chaque tendance revient finalement au sexuel”. Bien que le terme ait été exclusivement utilisé à des fins cliniques, nous disposons de documents provenant de Harlem et du quartier sud de Chicago sur des personnes qui aimaient au-delà des “étiquettes et des frontières”, et ce dès les années 1920. La première émergence de Pan en tant qu’étiquette identitaire s’est produite relativement plus tard, dans les années 1970. En 1974, un article du New York Times sur la “révolution sexuelle” a utilisé le terme comme une étiquette distincte, même si le ton était plutôt dérisoire. “Je vois que beaucoup de gens deviennent bisexuels cette année”, disait l’article. “Cela semble être différent de l’homosexualité, qui a eu lieu l’année dernière […] Je sais ce qui arrivera la saison prochaine : la pansexualité. C’est la pansexualité”. Dans les années 80, la pansexualité était devenue une identité distincte et s’était également enracinée dans la communauté kink de San Francisco comme un moyen de dire que l’on était à l’aise avec toutes sortes d’expériences. La communauté a continué à se développer au cours des années 90, des années 80 et des années 2010, à mesure que des personnages et des célébrités s’ouvraient à leurs expériences.

Le drapeau pan a commencé à être largement utilisé en 2010, après que son créateur, Jasper V, en a publié le dessin sur un compte Tumblr anonyme. Depuis lors, il a été adopté comme un symbole bien-aimé de la communauté et a été utilisé dans le monde entier comme moyen de faire connaître et d’accroître la reconnaissance des Pan, ainsi que le dynamisme et les luttes uniques de leur communauté.

Les personnes pan, que vous connaissez peut-être

Bien que la lutte pour une représentation authentique et généralisée soit toujours d’actualité parmi toutes les identités de la communauté DGSR, il est vraiment merveilleux de voir la représentation des personnes Pan s’épanouir à la fois à l’écran et hors écran ces dernières années. Dans le monde réel, de nombreuses célébrités portent publiquement l’étiquette avec fierté, notamment Cara Delevingne, Wayne Brady, Gigi Gourgeous, Janelle Monáe, Seanan McGuire, Rina Sawayama, Miley Cyrus, Yungblud et Mae Whitman. (doubleur du personnage révolutionnaire Amity Blight)

Les personnages pan ont également prospéré sur nos écrans, en grande partie grâce aux acteurs, scénaristes et créateurs qui se sont battus sans relâche pour obtenir la représentation dont nous bénéficions aujourd’hui. Les personnages pan, comme Klaus Hargreeves, (The Umbrella Academy) Rick Sanchez, (Rick and Morty) Lando Calrissian, (Star Wars) Jaskier, (The Witcher) et, d’après le producteur et co-showrunner Paul Simms, tous les vampires de What We Do In The Shadows, nous font rire, pleurer et sourire sur les chaînes et les services de streaming, et il est à espérer que ce nombre continuera à augmenter.

Enfin, étant donné qu’il s’agit de la Société historique de la fierté canadienne, il serait impossible de ne pas mentionner Schitt’s Creek. David Rose (joué par Dan Levy) a fait son coming-out en tant que pan au début de la série avec une analogie vraiment merveilleuse : il dit qu’il “aime le vin, pas l’étiquette”. Plus tard, sa covedette Emily Hampshire déclarera elle aussi fièrement son identité, citant cette scène comme un moment clé de son parcours. Schitt’s Creek a toujours été une série incroyable pour toutes les formes de représentation de la DGSR, et un exemple brillant de l’industrie canadienne du cinéma et de la télévision ; il n’est donc pas surprenant qu’elle ait traité l’histoire et l’identité de David Rose avec la même gentillesse et le même sérieux qu’elle utilise pour toutes ses histoires.

En cette Journée de la visibilité pansexuelle et panromantique, prenons le temps de reconnaître et de célébrer l’impact que les personnes pan ont toujours eu sur la communauté DGSR et assurons-nous de continuer à lutter pour les droits et les protections des personnes pan, et de toutes celles qui font partie de la communauté DGSR.

Écrit par : Holly Mitchell

Sensibilisation

Harvey Milk a été l’une des premières personnes ouvertement gaies à être élues à des fonctions publiques aux États-Unis. Il a dû faire face à un assaut de discriminations pendant sa campagne électorale. Harvey s’est présenté deux fois au conseil des superviseurs de San Francisco avant de remporter sa troisième victoire en 1977. Sa victoire a été importante car elle a donné de l’espoir aux membres de la communauté DGSR qui n’avaient pas l’habitude de voir des candidats ouvertement homosexuels se présenter avec succès à des élections. Son élection a également donné une plus grande visibilité à la communauté des personnes ayant un genre, une sexualité et des relations différents (DGSR), car sa victoire a fait la une des journaux nationaux et internationaux.

Alors qu’il était superviseur du comté de San Francisco, Harvey a joué un rôle déterminant dans son engagement en faveur de la communauté des personnes souffrant de troubles graves du développement. Il a mis en œuvre avec succès des politiques qui non seulement défendaient la protection des membres de la communauté DGSR, mais luttaient également pour leurs droits. Harvey était également un bâtisseur de coalition qui travaillait avec d’autres communautés marginalisées pour favoriser les relations intersectionnelles et créer des politiques qui reflétaient les besoins et les priorités de ces communautés. Parmi ses réalisations les plus notables dans la fonction publique, citons le parrainage de projets de loi contre la discrimination, l’opposition réussie à la proposition six qui aurait conduit au licenciement des enseignants de la communauté DGSR dans les écoles publiques, la défense de ressources supplémentaires pour le district de Castro à prédominance DGSR, la création de garderies pour les mères qui travaillent et le développement de logements abordables.

Malgré le succès de Harvey dans la fonction publique, sa carrière politique a été tragiquement interrompue un an seulement après son élection en tant que superviseur de la ville et du comté de San Francisco. En 1978, un ancien superviseur du comté de San Francisco en colère a abattu Harvey et le maire de San Francisco, George Moscone. À la suite de cette fusillade, une veillée aux chandelles a été organisée dans le quartier de Castro le soir même de la fusillade. Par la suite, après sa mort, des alliés et des défenseurs de la communauté ont également manifesté ailleurs dans le pays pour honorer son héritage et poursuivre la lutte pour l’égalité.

Malheureusement, après la mort de Harvey Milk, son assassin a été acquitté des accusations de meurtre et a reçu une peine très clémente pour homicide involontaire, incongrue par rapport aux peines habituellement prononcées pour ce type d’accusation. Une défense peu convaincante a été utilisée pour justifier la raison d’être de l’assassin. L’avocat du tueur avait fait valoir que son client avait mangé trop de malbouffe le jour du meurtre et qu’il n’était donc pas responsable de ses actes. À la suite de cette condamnation extrêmement injuste, des émeutes ont éclaté dans tout le pays.

Malgré l’erreur judiciaire dans la condamnation de l’assassin de Harvey, une vague de soutien pour honorer l’héritage de Harvey s’est poursuivie longtemps après sa mort. Pour commémorer le sacrifice inébranlable et les contributions significatives de Harvey Milk à la communauté DGSR et au-delà, l’anniversaire de Harvey, le 22 mai, a été choisi comme journée annuelle pour honorer son héritage. Rejoignez-nous pour célébrer l’héritage et les contributions extraordinaires de Harvey Milk le 22 mai 2024.

Écrit par : Laura H.

Références
https://www.harveymilk.com/biography/
https://milkfoundation.org/about/harvey-milk-biography
https://gsanetwork.org/resources/harvey-milk-day/

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Le 19 mai est la journée de la fierté agenre, une occasion pour nous tous d’en apprendre davantage sur la communauté agenre, de faire entendre les voix agenres et de réaffirmer la place inextricable et incroyablement précieuse que les personnes agenres occupent dans la communauté DGSR.

L’étiquette agenre s’inscrit dans le cadre de l’identité non binaire en tant qu’identité distincte. Alors que les personnes bigenres se sentent liées à la fois à l’homme et à la femme, et que les personnes troisième-genre ont l’impression que leur genre ne peut être catégorisé comme l’un ou l’autre, les personnes agenres ont l’impression de ne pas avoir de genre du tout. Ce sentiment est souvent décrit comme une déconnexion avec le concept de genre dans son ensemble, ou parfois comme un “vide” à la place du genre, bien que les expériences varient toujours d’une communauté à l’autre.

Les personnes agenres peuvent utiliser n’importe quel ensemble ou combinaison de pronoms, y compris non seulement iel/ielle mais aussi il ou elle, ou un ensemble de néoprononymes tels que xe/xem ou ze/hir, même si certains d’entre eux peuvent être considérés comme “genrés”. Nous devons nous rappeler que les pronoms utilisés par une personne ne dépendent pas toujours de son identité de genre. Les autres appellations qui tendent à appartenir à la communauté agenre comprennent Gendervoid, Genderless, Ungendered, ou Nullgender.

Bien que l’expérience agenre ne soit en aucun cas un concept nouveau, la première utilisation du terme s’est produite assez récemment, sur un forum Internet appelé UseNet en 2000. Un utilisateur a posté ce qui suit dans une discussion intitulée “alt.messianic” : “Dieu est amorphe, agenre, […] donc l’image ne peut pas être une chose physique, sexuelle ou de genre. En fait, l’idée que les divinités des différentes religions n’ont pas de sexe est un concept ancien et bien établi, en particulier dans les religions islamique, sikhe et hindoue. En 2005, le mot est à nouveau apparu sur UseNet, mais cette fois pour désigner des personnes et une expérience vécue. Depuis lors, l’étiquette agenre a été adopté par des personnes du monde entier et est de plus en plus reconnu. Il a été abordé dans l’article du New York Times de 2013 intitulé “Generation LGBTQIA” et, en 2017, un juge de l’Oregon a accordé à un concepteur de jeux vidéo nommé Patch l’autorisation de s’identifier légalement comme agenre. Bien sûr, la légalité d’une identité n’a aucune incidence sur sa validité, mais il s’agissait tout de même d’une décision importante pour ceux qui se sentent liés à l’expérience ou à l’étiquette agenre.

Le drapeau agenre a été créé en 2014 par Salem X sur Tumblr. Ses sept bandes ont chacune une signification distincte : le noir et le blanc représentent l’absence de genre, le gris représente ceux qui sont à moitié sans genre, et le vert représente les genres non binaires, choisi parce qu’il est l’inverse du violet (qui est souvent considéré comme représentatif d’une combinaison des genres masculin et féminin).

Personnes agenres que vous connaissez peut-être

Bien que la représentation des personnes non-binaires dans les médias ait fait des progrès considérables ces dernières années, il y a malheureusement un manque important de représentation explicite des personnes agenres. Cela peut s’expliquer par le fait que les personnages non binaires ne reçoivent pas souvent d’étiquettes officielles pour leur expérience, et donc, bien que cela ne soit pas canoniquement confirmé, il est très possible que l’un des personnages non binaires de nos écrans – tels que Raine Whispers (The Owl House) ou Jim Jimenez (Our Flag Means Death) – s’identifie à l’expérience agenre. Toujours sur le thème de la représentation, il convient de mentionner que la grande majorité des représentations explicitement agenres dans les médias prennent la forme de robots, d’extraterrestres ou d’autres non-humains, ce qui peut être blessant, voire déshumanisant, pour les personnes agenres. Il est à espérer qu’au fur et à mesure que la représentation continue d’être combattue et gagnée, ce modèle changera et que nous verrons une représentation authentiquement agenre dans l’ensemble des médias.

Dans le monde réel, l’évangéliste et militant antiesclavagiste du 18e siècle, connu sous le nom de “Public Universal Friend”, est une personne agenre notable. Son histoire fascinante vaut la peine d’être consultée sur Google !

La journée de la fierté agenre est une merveilleuse occasion de célébrer une fois de plus la diversité de la communauté DGSR et de nous rappeler qu’il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Partout dans le monde, les personnes non binaires continuent de se battre pour leurs droits, notamment pour l’inscription de leur sexe sur les documents d’identité officiels, l’accès aux toilettes, l’absence de brutalité et de discrimination juridique, et d’innombrables autres questions cruciales. À l’occasion de la Journée de la fierté agenre, nous réaffirmons notre engagement à soutenir et à faire entendre les voix agender, au service d’un avenir plus radieux pour nous tous.

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Célébrez la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie le 17 mai 2024. Cette journée est souvent désignée et connue sous l’acronyme IDAHOBIT. Elle a été créée en 2004 afin d’attirer l’attention sur la discrimination et la violence à l’encontre des lesbiennes, des gays, des bisexuels, des transgenres, des intersexes et des personnes ayant des orientations sexuelles, des identités ou des expressions de genre et des caractéristiques sexuelles différentes. La date du 17 mai a été choisie pour célébrer l’IDAHOBIT parce qu’elle commémore la date à laquelle l’Organisation mondiale de la santé a décidé, en 1990, de déclassifier l’homosexualité comme un trouble mental.

Depuis sa création, l’IDAHOBIT n’a cessé d’être de plus en plus reconnu par les autorités internationales, nationales, étatiques et locales du monde entier. De nombreuses agences des Nations unies reconnaissent également cette journée en organisant des événements spéciaux. Actuellement, plus de 130 pays célèbrent cette journée, même dans 37 pays où les actes homosexuels sont illégaux. Cette journée a pour but d’avoir un impact mondial annuel significatif afin d’obtenir la visibilité et le soutien des dirigeants locaux, nationaux et internationaux et des agents du changement pour aider à mettre fin à la violence et à la discrimination auxquelles sont confrontées les communautés 2SLGBTQIA+.

La Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie a été initialement lancée et gérée par le comité IDAHO. Elle est aujourd’hui supervisée par différents réseaux régionaux et thématiques dont l’objectif est de défendre les droits des personnes ayant des orientations sexuelles, des identités ou des expressions de genre et des caractéristiques sexuelles différentes. Cela permet à des milliers d’initiatives, tant à petite qu’à grande échelle, de voir le jour dans le monde entier.

Étant donné que de nombreuses organisations et entités différentes célèbrent cette journée, le nom de la journée varie. Le nom de la journée n’est pas une marque déposée, ce qui permet à la journée d’être communiquée d’une manière qui reflète les objectifs distincts des organisations et des entités impliquées dans la célébration de l’IDAHOBIT. Le 14 mai, des millions de personnes dans le monde entier participeront à des célébrations et à des actions de sensibilisation sous différentes formes.

Chaque année, un thème d’intérêt mondial est choisi pour être promu le 14 mai. Le thème de chaque année est décidé par une variété de parties prenantes à travers le monde. Bien que le thème annuel ne soit jamais une campagne centralisée, il est destiné à servir d’occasion de réflexion et d’appel à l’action. Cette année, le thème de 2024 est “Toujours ensemble : unis dans la diversité”. Rejoignez-nous ce 14 mai pour célébrer et honorer la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.

Écrit par : Holly Mitchell

Sensibilisation

La semaine d’appréciation des enseignants célèbre les remarquables éducateurs qui consacrent leur vie à façonner l’avenir de notre société. C’est l’occasion d’exprimer notre gratitude pour leurs efforts inlassables, leur passion et leur dévouement à l’égard de l’éducation de nos enfants.

La Société Historique de la Fierté canadienne s’est engagée à enrichir les ressources pédagogiques destinées aux enseignants désireux de favoriser les discussions sur la fierté dans leurs classes. Nous avons élaboré une gamme de documents couvrant des événements historiques importants liés à la diversité des genres, des sexualités et des romantismes (DGSR). Ces ressources, qui comprennent des plans de cours, des vidéos et du matériel pédagogique, sont disponibles sur notre site web.

Cette semaine, comme toujours, nous remercions sincèrement tous les enseignants pour leur contribution inestimable à la construction d’un avenir meilleur. Merci aux enseignants !

Sensibilisation

Le mois de mai marque le début du Mois de la sensibilisation à la santé mentale. Il s’agit d’un moment clé pour souligner l’importance du bien-être mental et ses effets profonds sur les individus, les familles et les communautés. Au Canada, la santé mentale est un problème de plus en plus préoccupant, puisqu’environ un Canadien sur cinq est aux prises avec une maladie mentale chaque année. Cela souligne la nécessité d’une sensibilisation accrue et d’un soutien renforcé aux services de santé mentale à l’échelle nationale.

Un ensemble de facteurs contribue aux problèmes de santé mentale au Canada, notamment les disparités sociales et économiques, les expériences traumatisantes et la stigmatisation omniprésente qui entoure la maladie mentale. Ces difficultés constituent de sérieux obstacles pour les individus, les empêchant de demander de l’aide ou d’accéder aux ressources essentielles à la gestion de leur santé mentale.

Heureusement, de nombreuses organisations et initiatives se consacrent à la résolution de ces problèmes et à l’amélioration des services de santé mentale au Canada. L’Association canadienne pour la santé mentale est un excellent exemple, car elle fournit des services d’éducation, de défense et d’assistance aux personnes et aux familles touchées par la maladie mentale. En outre, elle lutte avec diligence contre la stigmatisation et sensibilise à la santé mentale par le biais d’initiatives telles que la Semaine de la santé mentale.

Parallèlement à ces efforts collectifs, les individus peuvent activement donner la priorité à leur bien-être mental en prenant soin d’eux-mêmes, en recherchant une assistance professionnelle si nécessaire et en amplifiant le dialogue autour de la santé mentale afin de réduire la stigmatisation et de favoriser la prise de conscience. Grâce à une action concertée, nous pouvons favoriser une éthique sociétale qui estime et nourrit la santé mentale de tous les Canadiens.

En résumé, le Mois de la sensibilisation à la santé mentale est un moment clé pour l’introspection concernant l’état de la santé mentale au Canada et l’impératif d’améliorer l’accès au soutien et aux ressources. En reconnaissant les ramifications de la maladie mentale et en s’efforçant collectivement d’éradiquer la stigmatisation tout en promouvant la sensibilisation, nous pouvons forger une société plus empathique et plus solidaire pour tous.

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